Le Jeûne : Une longue histoire

On retrouve partout des traces de la connaissance du jeûne comme moyen de guérison et de transformation spirituelle.

Cette pratique, thérapeutique ou préventive ou spirituelle, est largement oubliée dans les pays industrialisés qui pratiquent tous la même "religion" : celle de la consommation.

Cela n’a pas toujours été le cas.
En effet, la puissance de cette méthode de régénération pour se délivrer des maux psychiques et physiques, ou pour atteindre un état exceptionnel de lucidité a fait ses preuves et se pratique depuis des millénaires.

Partout on retrouve des traces de la connaissance du jeûne comme moyen de guérison et de transformation spirituelle :

 La Chine ancienne
 Le Tibet
 Les Celtes qui habitaient l’Europe avant l’ère chrétienne
 Les Aztèques
 Les Incas
 Les Mayas
 Les indiens d’Amazonie
 Les Amérindiens (bien avant leur découverte par Christophe Colomb)
 Les Polynésiens et autres peuples des îles du Pacifique, de l’Indonésie et du Japon
 Les Lapons et les peuples de Sibérie
 L’Inde

 Les chrétiens ont pour référence Jésus et son jeûne de 40 jours dans le désert. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que Jésus avait fait son apprentissage en matière de santé naturelle dans les communautés esséniennes qui existaient alors en Palestine et en Égypte. Les traditions anciennes de vie en harmonie avec son corps physique, émotionnel, mental et spirituel étaient enseignées et pratiquées dans ces communautés. Le jeûne faisait partie intégrante de cet art de vivre puisqu’il permettait de se dépolluer individuellement et collectivement. Ils considéraient le corps et l’organisme humain comme un sanctuaire, un temple et le Jeûne comme une clé de voûte (cf. l’évangile essénien du Dr Edmond Bordeaux-Szekely)

 Dans la civilisation grecque, le jeûne était pratiqué pour préparer le corps des athlètes aux entrainements physiques des jeux olympiques et pour développer l’intelligence et la clarté mentale.

 Le grand Pythagore a lui aussi jeûné 40 jours pour réussir à passer ses examens à la fameuse école d’Alexandrie. Il en ressentit une telle lucidité intellectuelle et une telle vigueur physique qu’il imposa la même ascèse à tous ses élèves de l’école de Cretonne (en Sicile) où il a formé toute une génération de penseurs, de scientifiques et de chercheurs spirituels.

 Socrate, lui, jeûnait régulièrement par tranches de 10 jours pour aiguiser sa lucidité et maintenir la vitalité de son corps au niveau maximum. Platon, son élève pratiquait lui aussi des jeûnes réguliers et un mode de vie attentif à l’harmonie des 4 corps.

 St Athanase, patriarche de l’église chrétienne écrivait que le jeûne guérit les malades, clarifie l’esprit, purifie le cœur des émotions négatives et « transporte l’homme sur le trône de Dieu ».

 St Jean Chrysostome, un docteur de l’église, affirmait qu’après ses jeûnes, il arrivait à nouveau à lire ses parchemins et expliquait cela en disant que Dieu avait récompensé son sacrifice en améliorant sa vue.

 Gandhi est une figure exceptionnelle de l’Inde et un grand jeûneur. Sa foi était soutenue par 2 fondements : la non-violence et le jeûne ; Ses jeûnes sont très connus et ont joué un grand rôle dans son combat pour l’indépendance de l’Inde. C’était sa façon à lui de renouveler ses forces spirituelles. Il disait : « Les yeux sont pour le monde extérieur ce que le jeûne est pour le monde intérieur » ?

 Plus près de nous, les Docteurs Willem et Gernez sont arrivés à la même conclusion : la pratique du jeûne permet à l’organisme de se purger de tous les micro-cancers qui peuvent exister et offre la meilleure protection qui soit contre cette redoutable affection qui frappe tant de personnes, tous âges confondus, dans les pays à haut niveau de vie.

 En 1830, aux États-Unis, le Dr Isaac Jennings a pu mettre en évidence que le corps travaille activement à son propre rétablissement, qu’il a le pouvoir de s’auto-régénérer et qu’il ne faut pas l’empêcher par des médicaments ou des aliments qui le perturbent. « Laisser le corps lui-même combattre la maladie » fut la clé de nombreuses de ses réussites.

 En 1877, dans la petite ville de Meadville en Pennsylvanie, le docteur Edward Hooker Dewey, diplômé de médecine de l’université du Michigan, décide de donner uniquement de l’eau à un enfant souffrant de diphtérie, puisqu’il n’arrive pas à manger. Il découvre avec stupéfaction qu’au bout de quelques jours, le jeune patient est remis sur pied et guéri de sa maladie.

 En 1880, c’est Henry Tanner, un médecin de Minneapolis qui relève le défi de cesser de s’alimenter. Il parvient à tenir 42 jours, sous les yeux ébahis de ses confrères. Loin d’être mal en point, le médecin constate que ses douleurs gastriques et ses rhumatismes ont disparu

 Le Dr Heinz Fahrner, un grand médecin spécialiste du jeûne a apporté une autre dimension à cette pratique. Il jeûnait lui-même pour prévenir les maladies et entrainer son métabolisme : le jeûne oblige les gènes à modifier leur expression et au niveau métabolique, c’est un changement complet. Aujourd’hui, certaines techniques anti-vieillissement (dinner-cancelling) s’appuient sur le même principe. Il avait une vision globale de la médecine. De 1853 à 1985, il fut le médecin-chef de la clinique Buchinger en Allemagne.

 Le Dr Otto Buchinger, fondateur de la clinique Buchinger en 1920, après avoir jeûné suite à des problèmes de santé. Un rhumatisme articulaire aigu l’obligea à quitter la marine à 40 ans, le laissant souffrant et invalide à 100%. Sur les conseil d’un confrère, il entreprit un jeûne de 19 jours chez le Dr Riedling à Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne. Il écrira dans ses mémoires :« Ce jeûne de 19 jours m’a littéralement sauvé la vie et l’existence. J’étais faible, amaigri, mais mes articulations étaient devenues mobiles et indolores ». Après la guérison, Buchinger se consacre essentiellement à une approche naturelle de la médecine, et étudie en détail le jeûne à l’aide de la littérature alors disponible. En 1935, il publie les fruits de son travail le plus important : « Le jeûne comme méthode d’assistance ». Le Dr Otto Buchinger valide l’efficacité du jeûne thérapeutique, et met en évidence l’activation des pouvoirs d’auto-guérison de la physiologie lorsque le corps est nettoyé par cette méthode. Il utilise le concept de « purification », comme témoin de nombreux processus physiologiques favorables à la santé, actifs dans l’organisme à jeûn. Et il développe la notion d’autorégulation du corps, notion toujours valide dans le la médecine actuellement. Cette expérience du jeûne qu’il disait être « la plus forte des thérapies » a considérablement influencé sa carrière puisqu’en 1920, il accueillait déjà les premiers curistes jeûneurs venant chercher aide et guérison auprès de lui.

 Maria Buchinger-Wilhemi fut la fille et la collaboratrice du Dr Otto Buchinger. Elle a développé pour sa part, l’aspect humain et convivial du jeûne et l’art d’accompagner les jeûneurs. Elle a fondé avec son mari 2 cliniques Buchinger (en Allemagne et en Espagne)

 Le Dr Françoise Wilhelmi de Toledo qui constitue la troisième génération à la tête des cliniques. Elle poursuit avec une partie de sa famille l’œuvre de Dr Otto Buchinger. Elle est l’auteure d’un livre qui fait référence : « l’art de jeûner »

Aujourd’hui peu de peuples ont gardé la culture du jeûne….
Un peuple cependant, a gardé intact la pratique du jeûne printanier : les Hunzas. Les Hunzas vivent dans les hautes vallées de l’Himalaya au nord de l’Inde et bénéficient d’une santé exceptionnelle et d’une longévité rare. Le Dr Bircher-Benner, un médecin suisse a pu étudier ce mode de vie étonnant. Lorsque leurs réserves de nourriture sont épuisées, tous les adultes de cette tribu jeûnent durant un mois jusqu’à la première récolte. Pendant leur jeûne, ils continent à assumer avec la même ardeur leur activité agricole et ne souffrent d’aucune fatigue et de dépression.
Dans cet endroit de montagne, la maladie, la délinquance et les conflits sociaux n’existe pas.



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Jeûner dans le Gers
Sylvie Rooryck

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